Approche jungienne

Les archétypes :

« On croit souvent que le terme « archétype » désigne des images ou des motifs mythologiques définis. Mais ceux-ci ne sont rien autre que des représentations conscientes : il serait absurde de supposer que des représentations aussi variables puissent être transmises en héritage.
L’archétype réside dans la tendance à nous représenter de tels motifs, représentation qui peut varier considérablement dans les détails, sans perdre son schème fondamental.»
C.G. Jung, (1964), l’homme et ses symboles (pp.67), Robert Laffont.

La rencontre avec l’ombre :

Pour C.G. Jung, l’ombre est une partie de la psyché formée de la part individuelle qui ne se connaît pas elle-même, et dont l’existence même est souvent ignorée. L’ombre se manifestent souvent sous forme de jugements, rejets, peurs ou projections, et sont à la base des préjugés sociaux et moraux. Pourtant elles sont riches en potentiel si nous apprenons à réunir et pacifier des aspects de soi qui semblent contradictoires. Selon Jung « l’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais.» (Jung)

« Malheureusement, il ne fait aucun doute que l’homme est, en général, moins bon qu’il ne l’imagine ou ne souhaite l’être. Tout le monde possède une ombre, et plus elle est refoulée de la vie consciente de l’individu, plus elle est noire et dense. En tout état de cause, il s’agit de l’un de nos pires obstacles dans la mesure où elle contrecarre nos intentions les mieux intentionnées.» (Jung)

La rencontre avec l’archétype sexuel (Anima et animus) :

Cette rencontre consiste pour l’homme à rencontrer la partie féminine inconsciente de sa psyché (anima) et pour la femme sa partie masculine (animus).

L’anima est féminine ; elle est uniquement une formation de la psyché masculine et elle est une figure qui compense le conscient masculin.

L’animus est quelque chose comme une assemblée de pères ou d’autres porteurs de l’autorité, qui tiennent des conciliabules et qui émettent ex cathedra des jugements « raisonnables » inattaquables.

« La perception de l’archétype passe par des mutations qui iront par quatre étapes : pour l’homme, de la femme-animale jusqu’à l’incarnation de la sagesse ; pour la femme, de l’homme vital et athlétique au philosophe » (Winckler, L & Touret, M-F)

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